Tu n'es pas sans savoir que j'ai peur de la solitude. Tu pourrais m'en vouloir si j'en faisais une habitude. Tu n'es pas sans savoir qu'un homme Est faible quand on le tente. Tu n'es pas sans savoir que ce jour là, tu étais absente. Tu connais le proverbe : les absents ont toujours tort. Non, ne sois pas si acerbe, je suis pétri de remords.
Tu n'es pas sans savoir que j'avais bu un peu trop, Des tas de mélanges bizarres, dans lesquels pas beaucoup d'eau. Tu n'es pas sans savoir, à mon corps défendant, Qu'à cette époque, notre histoire n'était pas à son firmament. Tu n'es pas sans savoir que si c'était à refaire, Je ne revivrais pas ce soir, plutôt aller en enfer.
Je m'excuse, à genoux et la tête basse. Je m'excuse, à plat ventre et de guerre lasse.
Tu sais, tu peux me croire, cette fille était très con. Elle est sortie de ma mémoire, Je ne sais même plus son prénom. Tu sais, tu peux me croire, tu es mille fois plus belle qu'elle. Tu sais, tu peux me croire, c'était purement sexuel. Mais non ! tu mélanges tout. Ça ne veut pas dire qu'entre nous, Dans ce domaine, ça ne marche plus. J'aime toujours autant ton cul.
Je m'excuse etc...
On ne peut pas comparer les coeurs des filles et des garçons. Tu sais, pour en parler, on serait bien mieux au salon. Il fait froid, il se fait tard et pieds nus sur le paillasson, En caleçon dans le couloir, tu sais, j'ai un peu l'air d'un con.