Sur une autoroute en bois {2x} trois fillettes allaient au pas {2x}. Elles autostoppèrent une grosse voiture de roi. Celui qui était dedans {2x} leur sourit à belles dents {2x}. Elles étaient toutes jeunes, et lui était chargé d'ans. Légères et court vêtues {2x} elles grimpèrent dans le bahut {2x}. Sans peur, trois petites bergères revenaient seules d'un bal perdu. L'homme roulait comme un fou {2x}. Elles lui chantèrent tout doux {2x} un refrain d'enfants qui parlaient de nuit, de forêts, de loups. Soudain l'une d'elles lui dit: {2x} "Je me sens tout étourdie {2x}. Sortons de cette autoroute par ce panneau interdit." Et voici, dans les buissons {2x} soudain mourut leur chanson {2x} dans la nuit de lune pleine qui vous donne le frisson. Tandisque l'homme veillait {2x}, l'une lui fit un croche-pied {2x}, la deuxième un coup de pierre, la troisième l'attrapait. Loin de l'autoroute en bois {2x} elles vous le mirent en croix {2x}. Tandis qu'il criait de crainte, les filles criaient de joie. Et puis lente lentement {2x} elles ôtent ses vêtements {2x}. Voici le temps implacable des tour-, des tour-, des tourments {2x}. L'une frôle ses cheveux {2x}, l'autre ses lèvres en feu {2x}, la troisième alors s'acharne sur son ventre si soyeux. Et sur le loup sans défense {2x} ce fut le diable et sa danse {2x} et la noce de ces gosses qui pour un soir se fiancent. Quand le rythme va croissant {2x} et quand le lait devient sang {2x}, vous raconter tout, Mesdames, ce serait embarrassant. Et puis au petit matin {2x}, dans la rosée et le thym {2x}, il tomba tête première sur une herbe de satin. Alors, repues et légères, {2x} les petites fées s'en allèrent {2x} par les sentiers de l'enfance en chantant "Il pleut bergère". Et la morale après tout {2x}, c'est que les grands méchants loups {2x} doivent craindre les bergères: y a plus de principes chez nous; doivent craindre les bergères: y a plus de principes chez nous!