À ceux que je croise tous les jours depuis des décennies Nos existence marquées par les mêmes scènes de vie calquées Les mêmes drames, les mêmes liesses qui nos lient Les mêmes femmes presque, souvent les mêmes lits De l'age de gosse à bonhomme, depuis la brosse Les docs, les pionnes, les profs, les potes de l'école On s'étone de penser souvent pareil Envie du même soleil à l'ombre duquel tu sais on boirait des coups Avec mes potes comme un filet, comme un filet
Refrain: J'suis jamais vraiment parti de mon quartier Du coup mes potes sont des monuments Ma ville, mon appartement C'est tellement grand Paris Depuis que je suis chez moi dans ces rues J'ai des amis comme on s'en fait plus
Nous on se croise le dimanche soir sans prévenir ni sonner, contents, 100 fois j'ai reçu ces visites impromptues Longtemps j'ai cru que c'était vous ma famille autant que le sang Autant que le sang et si ce n'est plus Pas besoin de liasses plein les poches D'acheter un apaprtement, d'engagement au son des cloches De couverts en argent, de loisirs emmerdants, la vie est courte et belle Et 31 septembre, file 31 destins ensemble, on l'a tenté À chaque nouveau projet, du taf aux congés, on voyage léger
[Refrain]
On sair bien que rien n'est éternel Au vu de départs des anciens baisés par l'essentiel L'essentiel, la carrière, le couple et les enfants Découper les offres en laissant les potes à l'arrière non Laisser les potes à l'arrière non Laisser les potes à l'arrière non, non, non
Pas de rencart bisannuel aux aniv', au Nouvel An Souvenirs résiduels, ressassés sans projet devant Pas des mômes et pas de famille Si en même temps on n'est pas tous des parents paumés au même moment Et si ta fille et mon fils fricotent dans la grange Et si ma fille rend ton fils accro à ses mèches orange Et ses boucles d'ange dans le dos morflera pour ton con d'ado On va se marrer à les faire pousser, c'est vu! Famille et potes, à mesure, moi, j'ai tout confondu, moi, j'ai tout confondu...