Tu mets des chaussures à talon, tu rentres toujours en retard Avec du bleu et des crayons, tu t'essaies un nouveau regard Tu me fais croire que les garçons n'ont pour toi aucun intérêt Mais tu as écrit un prénom à l'intérieur de ton plumier Tu ne viens plus sur mes genoux, sécher tes larmes enfantines Tu dis que tu n'es plus de tout, la petite fille qu'on imagine.
REFRAIN: Et tu grandis, et tu grandis, et tu grandis, et tu m'oublies. Et tu grandis, et je te vois grandir et je te vois partir. Et tu grandis, on ne sait pas comment grandissent les enfants. Et tu grandis, mais les petites filles veulent vivre leur vie. Et tu m'oublies.
Tu caches ce que tu dessines, et tu as rangé tes poupées, Tu t'achètes des magazines, et tu enfermes ton courrier, Le soir tu guettes à la fenêtre, le passage d'une mobylette, Mais tu es encore si petite, tu vois pas tu grandis trop vite. Tu ne me racontes plus rien, finis les temps de confidence, Notre complicité s'éteint, ma petite fille sort de l'enfance.