Comment t'écrire que les journées demeurent longues J'admire le ciel qui s'étend pour faire de l'ombre Et t'écrire, c'est dire au revoir, et pour de bon
On s'est bercées, enchantées, jetées d'un bord à l'autre Pour me plaire, pour te plaire je t'ai leurrée de voyages De rester sage, et d'orées d'or
Et j'abdique, j'abandonne j'en ai brûlé ton drapeau blanc Tant que les notes résonnent, je jure qu'on peut arrêter le temps Et ne me laisse jamais seule Ne me laisse jamais seule Qu'on ne se laisse plus seules avec le temps
Silence sur silence qu'on gardait lors des confrontations Qu'on avait qu'on puisait hors de toutes les raisons Pour s'enfuir loin de ces cloisons
Tandis qu'on se perd dans ces voies invalides Ces instants qu'on perd à force de construire de vide D'étreintes qui ne se tiennent que de raison
Et j'abdique, j'abandonne j'en ai brûlé ton drapeau blanc Tant que les notes résonnent, je jure qu'on peut arrêter le temps Et ne me laisse jamais seule Ne me laisse jamais seule Qu'on ne se laisse plus seules avec le temps