J’ai jamais vu une fille Pleurer autant pour un garçon J’amais vu l’amour Créer de la haine de cette façon Ses chagrins de jour Vont finir dans ceux de la nuit Faut la voir marcher d’un pas lourd Comme si chaque pied pesait sur lui
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs Je t’en prie sèche tes pleurs
Il y a quinze jours est parti Celui qu’elle voulait pour longtemps Est parti celui Dont elle souhaite la mort maintenant Qu’il crève, mieux, qu’il souffre Qu’une fille le largue par-dessus bord Que dans ses larmes comme moi s’étouffe Que le sud de la fille lui fasse du nord
À qui veut bien l’entendre Elle en dit du mal autant qu’elle peut Le con, le chien, le salaud Pas de gentillesse, pas de souvenir tendre Et pleure et pleure encore Qu’avec toutes les larmes qui tombent J’ai pensé calmer mes remords Et fournir en eau le tiers monde
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs Je t’En prie sèche tes pleurs Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs Je t’en prie sèche tes pleurs
Qui je vois c’t’après-midi? Son pauvre diable tout aviné " Je l"aime et je m"ennuie" Pourquoi tu vas pas la retrouver? Et je me disais tout bas Vas-y elle se meurt de te revoir Cours-y me rendre service à moi Boucher l’affluent d’la mer Noire
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs Je t’en prie sèche tes pleurs Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs Je t’en prie sèche tes pleurs Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs Sèche tes pleurs ma soeur... Sèche tes pleurs ma soeur...