Refrain Sur ma vie je sais pas quoi faire, la vie me donne envie de rien faire Mais jamais de la vie je me foutrai en l'air Dur comme du fer, je préfère faire ce que je fais Que rien frère, laisse faire qui tu sais, j'ai personne à qui plaire
Pour qui ils se prennent les gens qui me jugent sans me connaître ? Déjà je suis pas sûr qu'on ait vraiment la même vue de nos fenêtres Je me suis jamais plaint, j'ai jamais été plein étant jeune Alors je prends le droit de voir la couleur qu'il a ton blé vieux Mon père s'est creuvé toute sa putain de vie pour ramener des clous Tu veux que je reprenne les flambeau, mes burnes ! Pendant que tu mets la flamme dans l'urne T'y es fou ! Moi debout tu assumeras mes conneries Tu nous a cassé nos rêves, rien à foutre de la vie J'ai bien des potes instruits qui s'en sortiront par les études La seule fierté qui me reste se trouve dans mon attitude J'ai jamais trop ouvert les bouquins, ça valait pas le coup On m'a trop dit que je valais rien, j'ai trop ouvert de verrous Trop laissé rentrer d'images, et ça minot ça marque ses pages Trop cru au flouz facile qui déteint pas avec l'âge Mon livre à moi, il est plein d'action, plein de sang, plein d'émotions De rires, de larmes et pourtant Je me ferai pas un franc avec ça non plus, tu le crois Les best-sellers c'est pour qui veut, sauf pour les mecs comme moi Je banalise pas ma délinquance, loin de là vas-y ! Mais dans ce putain de monde qui vole quoi et à qui ?
Refrain
Je préfère braquer ce que je peux que mendier Je sais que je serai hors, si un jour la terre arrête de tourner Même dans la merde ils me bavent que j'emmerde la France Que je vole des "jobs", que je rentre au pays de leurs vacances Autour de ton hotel PD, c'est mon grand-père qu'on égorge Dans ta télé, ce qui te plaît, c'est quand dans ces guerres, tu forges Ta haine contre moi, montre moi le vrai dans l'écran Ça pue l'intox, et y'a qu'avec des bofs comme toi que ça prend Même ton fils n'y croit plus, tu le vois changer dans la rue Ils se mélangent, ils s'échangent leurs points de vue, tu le tiens plus Pour son bien tu voudrais reprendre le dessus mais c'est mort S'il fait les mêmes conneries que moi, sûrement que ça vient de moi encore Lui et moi, on perd les mêmes repères, on parle aux mêmes pères Inquiets, fixés sur les clichés de trop près Démodés comme pour les fringues, mais hors de cause Les miennes au top, le prix du respect, faut que je dispose De quoi rassurer les petites vieilles et leurs sacs De quoi inviter la fille que j'aime ailleurs que dans un snack Et merde, y'a des avions de poudre qui passent au-dessus de toi Il y a tant de choses qui se passent au-dessus de nous, lâche-moi !