Deux heures du matin le métro bonnes nouvelles Et les hommes parlent fort et les filles sont si belles Et la nuit commence doucement elle s'installe Elle allume les regards et les coeurs en cavale Et les corps qui chaloupent le vaudou et les doutes Doucement les envoute au milieu du mois d'aout
Trois heures du matin nos esprits sont rebels Et c'est l'heure où s'écrivent les plus belles ritournelles Dans la fraicheur d'un songe d'une fin d'été Ils se donnent, s'abandonnent ils s'étonnent de s'aimer Et les filles qui disent oui et les hommes qui sourient A l'arrière des taxis la romance à paris
Et le silence les embrasse La ville se change en palace Les amours clandestines Dansent sur le moleskine Et le silence les embrasse La ville se change en palace Dans les vapeurs nocives Les amours sont lascives
Cinq heures du matin de la sueur et des larmes Le vertige qui s'installe la cadence infernale L'intimité de leurs corps allongés C'est une vie qui se joue comme un pas de côté Et les souffles se font courts Et l'on parle de toujours
Mes filles pensent à l'amour Et les hommes font tout pour
Et le silence les embrasse La ville se change en palace Les amours clandestines Dansent sur le moleskine Et le silence les embrasse La ville se change en palace Dans les vapeurs nocives Les amours sont lascives
Sept heures du matin silencieux, apaisés Ils s'embrassent comme ils peuvent, ils ne veulent pas rentrer La vie reprend les enfants réveillés N'oublions pas ces couples au chagrin étranger Et les mains qui se lâchent Et les coeurs qui se fâchent De la classe du panache C'est la vie comme elle passe
Et le silence les embrasse La ville se change en palace Les amours clandestines Dansent sur le moleskine Et le silence les embrasse La ville se change en palace Dans les vapeurs nocives Les amours sont lascives