" Il faut s'asseoir au bord de la falaise, se laisser enivrer par l'air du large empli de l'odeur du goémon se laisser bercer par le ressac incessant de la mer et bien sûr, bien sûr, écouter le cri des mouettes c'est comme ça que je l'aime, la mer c'est comme ça que je t'aime, la mer. " Fille nue au long corps translucide Tu montres à qui veut bien rester les contempler Les couleurs de ta peau de vagues palpitantes Fille nue mais c'est toi qui décides Si tu acceptes ou non la caresse empressée Du voilier qui te frôle de sa coque luisante. Femme fleur au doux regard de nacre Je viens te voir souvent lorsque le soir tamise De son grand manteau noir les lumières trop réelles Femme fleur, et le soleil consacre Les plus belles paillettes de sa dernière chemise A ta robe du soir aux attaches rebelles Fille de pluie et maîtresse du vent Tu frissonnes et te cambres sous les caresses rafales Tu t'enivres et tu danses au rythme des tempêtes Fille de pluie et maîtresse du vent Du haut de la falaise, j'assiste à tout le bal Je vis et je respire au rythme de ta fête J'aime tes grands rires d'écume Quand tu joues et t'élances contre les grands rochers La mouette criarde pille tes larmes de joie Mais, si tu te drapes de brume Que tu deviens mystère, profondeurs insondées C'est dans ton infini que mon esprit se noie " C'est dans ton infini que mon esprit se noie "