De ma planète imaginaire Je peux voir ton monde à l'envers Même si j'y traîne comme par mystère Je vis à des années-lumière Et même si J'te connais sous toutes tes coutures De fil en aiguille je mesure L'avancée de notre état d'usure Sensible aux changements d'atmosphère J'ai survolé nos hémisphères C'est quand je m'éloigne que je manque d'air L'air qu'on nous donne L'air qu'on nous prête L'air qu'on n'a pas L'air à la fête Pas l'air content L'air qu'on peut L'air un peu vert
Deux terres ... Deux terres ...
Sur ce vieil arbre un peu perché J'ai bien du mal à décoder Tes signaux qui partent enfumés Sur des canaux additionnés Et même si Tu lis en moi comme dans un livre Certains passages dont tu te prives Ne se déchiffrent qu'en cursive On a beau en tourner des pages Cent fois recommencer l'ouvrage On ne voit pas les mêmes images L'air qu'on se donne Et l'ère comprend L'air qu'on n'a pas L'air au courant De l'air du temps Ces courants Qui tendent vers ...
Deux terres...
Pas l'air à la fête Pas l'air comptant L'air qu'on veut Nous mettre au vert ...