J'ai pas grandi à la mer, bercé par le chant des mouettes Mais les deux pieds dans le ciment des rues Quelques restes à s'mettre sous la dent, on va pas se Laisser crever non plus Il serait trop tôt pour faire l'inventaire même si
Le temps se gâte Après un nouveau fiasco ou un grand coup de chatte A peine trentenaire étrangement traumatisé d'la vie A chacun ses tranquillisants pour retrouver la porte de Sortie ou le meilleur raccourci On se raccroche à ce qu'on peut de la sorcellerie du pays
Aux écrits pieux, comme c'est curieux ! Autant de raisons d'être inquiet si tant est que les prisons se Battent pour nous mettre en quatre Dernier exemple en date, quand les banlieues crachent du feu C'est toute la classe politique qui s'arrache les cheveux, puis Baisse les yeux et marche droit comme une queue ou une Ligne de cess'
Les quartiers poussent trop vite, les premiers chtars apparaissent Les petits frères ont plus de poils sur la bite que toutes les Unités de Crs qui viennent traîner leur graisse Mon phrasé brûle des caisses et mes rimes savent se traîner J'ai pas attendu que la république se taille les veines devant L'horreur de nos curriculum
" Refrain "
Car entre barbares et racailles comme terminologie Du parfait sous-homme Appauvris ok mais comme de l'uranium " Bis "
Verse 2 " Le Bavar "
Jusqu'à la fin, la dernière latte, le dernier train, La dernière seconde avant le coup de frein à main, Putain de vie et ses derapages, ma barque navigue en plein Marecage, de quoi tu parles de partage.
En cage, que des renois, très peu d'Benoit. Drogue, alcool, H-P, ou prison qui nous reçoit, c'est pas la Foire au bestiaux mais presque, mais est ce que tu crois Qu'on vas s'contenter des restes ? Moi j'ai peu de preferences entre l'essence et la poudre.
Quand du bout de mes doigts brulants, danse la foudre. Demande pas pourquoi, pour qui, comment ? N'y vois rien d'étonnant. Des frasques du specimen a son Comportement.
Parasite au monde libre, j'livre une étrange guerre a rendre Ivre journalistes et autres mange-merde, le crane plein de Solutions pas toujours orthodoxes, et puis j'en assume Les paradoxes.
" Refrain "
Verse 3 "Hame"
L'asphyxie est lente sous les chiffon de chloroforme Mais je dors encore que d'un poumon Le second m'attache à mes fantômes, comme Autant de faux passeport Avant le vol vers un archipel créole A quoi rêvent les hommes qu'on habille en sous-hommes Sur les chemins sans fin, qui ne mène pas à Rome ?
J'ai toute la vie pour ne pas mériter mon sort J'aurai toute la mort pour me reposer des porcs A l'orphelinat des amants du bitume On apprend à tromper l'amertume En pissant sur les singes et les sages Formidable ce que la race des seigneurs est baisable !
Bercez-vous d'illusions et de stupides refrains, Sales enfants d'putains, aux premières loges des festins ! Il n'y a plus que l'ombre d'un minuscule nombre Entre la beauté du monde et nos fleurs sur des tombes