Bien sûr, tes étoiles sont belles Elles font rêver toutes les nuits Bien sûr, c'est beau tes hirondelles Tes montagnes et tes fleurs aussi Bien sûr que je tombe à genoux Devant tes milles galaxies Pourtant ce ne serait rien du tout Si tu n'avais fait aussi Cette marée du fond de moi Cette marée qui vient parfois Avec la douceur des caresses Cette marée que fait lever L'enfant fragile à mes côtés Et qu'on appelle la tendresse Ce grand vent qui me prend partout Qui me lève et me met debout Pour me faire crier que je t'aime Non tu n'aurais rien fait du tout Si tu n'avais fait du même coup Mon cœur qui sait lire tes poèmes Bien sûr, ton univers m'étonne Bien sûr que j'en suis amoureux Pourtant la vie que tu nous donnes Que serait-elle sans mes yeux Sans mon cœur inondé de pluie Surpris à pleurer pour l'ami Et plein de pitié qui l'étonne Sans ces orages en moi qui font Du rouge partout sur mon front Quand je crois que tu m'abandonnes Et ce printemps de délivrance Qui m'envahit comme une chance Lorsque malgré tout je pardonne Non tu n'aurais pas fait grand chose Sans ses yeux en qui tout repose Et qui peuvent pleurer sur le monde Sans la bourrasque qui me prend Me met en route et au devant A la rencontre de la terre Sans la tourmente qui m'emporte Vers les femmes que tu m'apportes Qu'elles soient maîtresses ou filles ou mères Sans la rafale qui m'arrache A moi-même et qui me détache Pour que je courre aider mon frère Non tu vois même un univers Ne serait rien sans la lumière De tous ceux qui parlent d'amour
Compositores: Paroles: Marcel Lefebvre, Jean Lapointe. Musique: Jean Lapointe