Comme il faut se réécrire Comme il faut se ravoir J'ai voulu me séduire J'ai changé de mémoire Pour tout ce que j'ai laissé derrière Ces contretemps sans avenir J'ai trop trempé dans mes rêves Pour un jour en revenir
A ces doigts qui ne savaient plus me toucher A ces mains qui ne savaient plus me retenir Il valait mieux se lancer Que d'en rire Que d'en rire
Je n'ai plus le temps de descendre te voir Je n'ai plus le temps de descendre te haïr Et se remettre dans ma mémoire A trop mater les brunes On finit par en souffrir Les gens on les remplace par d'autres commissures Au bord des lèvres la bave reste la même Quand on rêve d'une autre monture On ne voit que sa crinière
J'ai même pensé me lester Pour ne jamais en ressortir A trop aimer le ciel tu sais La terre nous le fait sentir
Pour la vie que l'on sécrète Celle-là que l'on essuie De détours en défaites A la vie qui se réduit A la vie qui se réduit
Je n'ai plus le temps de descendre te voir Je n'ai plus le temps de descendre te haïr Et se remettre dans ma mémoire A trop mater la lune On finit par en souffrir Peut-être même que je voudrais foutre le camp Peut-être que de rêver ça nous rassure A croire que j'aime te voir pleurer Quand tu me vois partir
Je n'ai plus le temps de descendre te voir Je n'ai plus le temps de descendre te haïr Et se remettre dans ma mémoire A trop mater les brunes On finit par en souffrir Les gens on les remplace par d'autres commissures Au bord des lèvres la bave reste la même Quand on rêve d'une autre monture On ne voit que sa crinière