Les fracas de la Plaine des oiseaux de malheur Qui te disent “ à la tienne “ à n’importe quelle heure, Ils ont eu de la veine, ils n’ont jamais eu peur, Ils rêvent sous Tranxene que le monde est meilleur.
Les fracas de la Plaine des oiseaux de passage Qui te disent “ à la tienne “ même s’ils ont la rage Pour eux la coupe est pleine avant le troisième age, Il faut noyer sa peine quand arrive l’orage.
Les fracas de la Plaine des oiseaux migrateurs Qui te disent “ à la tienne “ jusque sous l’Equateur, Y’en a eu à Cayenne enfermés par erreur, Y’en a même à Pnom Pehn, et toujours en sueur.
Les fracas de la Plaine des oiseaux mazoutés Qui te disent “ à la tienne “ quand ils sont échoués, Même s’ils ont la haine, ils peuvent plus bouger, C’est pire que des chaînes, leurs ailes sont niquées.
Des oiseaux à la Plaine y’en a plus tellement, Quand y’en a un qui traîne il reste pas longtemps, Il chante à la prochaine et s’envole en riant, Quand j’entends “ à la tienne “, “ j’y pense tout le temps.
À la tienne Que la vie et le vent nous entraînent À la prochaine Que la vie nous laisse un peu de temps