Y'a ceux qui pensent à demain y'a ceux qui pensent pas, Y'a ceux qui fuck la life ceux qui s'laissent aller et ceux qui dorment pas, On croit que c’est cool q’ca frappe plus tôt qu'on l'croit Mais c'est pas en stoppant la school que tu meubleras sous ton toit, Si tu die demain la rue elle fera sans toi, Si tu die demain la vie continue sans toi, On a tous cette grosse flamme de survivant en soi, Des fois qui t'oblige à shooter un frère de sang froid, Parfois nos propres conneries me laissent sans voix, À quelle vitesse tous nos espoirs en l'air on envoie, Comment l'malheur et l'échec de l'autre fait notre joie Et les regards électriques dans la street quand on s'voit, La vie de rue comme on la voit sans loi, les trucs d'la rue : Les trucs qu'on fume ou qu'on boit, qui que tu sois quoi que tu sois Projette toi cinq années dans l'avenir et dis-moi comment tu te vois.
Refrain (x2)
Tu trimes pour devenir quelqu'un toute ta vie, Paraît qu't'y parviens seulement quand on t'ôte la vie, Dans l'ombre tu travailles tes textes toute la nuit, Tu fais des sacrifices même si elle est courte la vie, Tu t'fais des films ambitieux reste sur ta route l'ami, Des grosses caisses, sapes et demoiselles de toute magie, Y'a cinq ans j'en avais 16 j'courais après l'pèse Après les plans baise dans tous les djaez affamé et crève, Encore élève j'écrivais mes textes en cours au lycée J'voulais en haut d'la tour me hisser avec mon shure M.I.C Aujourd'hui on m'matte comme si c'était un truc de malade, J’habite toujours au canal P38 dans ma banane, Si j'm'en sors dans c'biz j'te promets que ce sera mérité J'ai cru en moi et j'invite tous les mecs de tece à m'imiter, J'connais le hood comme toi, j'connais la merde comme toi, Donc s'te plait me porte pas l'œil sois content pour moi.
Refrain (x2)
Rien ne va plus dans les ruelles, trop d'armes et plus de respect, Les plus grands ne répondent plus quand les petits les traitent de PD, Beaucoup pour d'l'imposture coupable doivent plaider, Beaucoup réclament de la street life mais n'achètent pas les CD's, On veut beaucoup d'cash des biatchs et des grosses caisses, On s'arme d'fusils à pompes pour faire la guerre aux autres teces, On se déteste amitié est synonyme de profit, On voit les vrais visages quand y'a trop d'filles et trop d'fric, On aime notre ghetto parce qu'on est tous dans la merde, Pourquoi quand un frère s'en sort ça t'emmerde, à l'heure où On devrait faire bloc pour faire face à l'adversité, On s'agresse parce qu'on est pas d'la même cité, Entre nous nous battons franchement où va t-on, Combien de frères se sont fait guetter par le maton, C'est pour te dire frère soit on se sert les coudes et on avance, Soit on continue comme ça et c'est perdu d'avance.