Dans le fond j’aimerais mieux Me retrouver dans mon patelin À me faire siffler dans les oreilles Par un vent qui tombe juste à point. Dans le fond j’aimerais mieux Me retrouver dans mon patelin À regarder les étoiles collé avec toi Entre deux bottes de foin.
Quand je chasse le naturel Y revient toujours au galop. Je ne lâche pas mes bretelles De peur qu’elles me revolent sur le museau. Dans le parfait du défini, Dans le lointain de l’indéfini, Ces mots-là y’ont pas de sens, Y donnent juste l’impression que je pense.
Je vieillis rien qu’à imaginer, Imaginer que je vais vieillir. Vieillir dans l’imaginaire, Imaginez ce que je vais devenir. Mon « chum » Vincent cherche la différence Entre le vrai et le faux. Moi ce que j’en pense C’est qu‘y’en a un qui est laid et l’autre qui est beau.
REFRAIN
Là ça m’a l’air Que je compose un automne des idées. Mais l’idée ne vient pas de moi, Parlez-en à Baudelaire. Je me retrouve dans une chambre À m’imaginer ailleurs. La fenêtre qui est si grande Laisse entrevoir une lueur.
De me retrouver Enfin dans mon patelin À me faire siffler dans les oreilles Par un vent qui tombe juste à point. Je me suis retrouvé Enfin dans mon patelin, L’étoile la plus belle collée Avec moi entre deux bottes de foin.
J’écris des chansons Ça me donne du pouvoir Mais le pouvoir corrompt Sauf à l’emploi du savoir Côte à côte, Volte-face, On se rit des autres Avec nos grimaces. Côte à côte, On se donne les moyens, On se fout des autres Entre nos bottes de foin.