Est-ce qu'il a des arbres dans les villes? Ou il y a des villes dans les arbres?
Est-ce qu'il a des gens sur les pavés? Ou des pavés sur les gens?
C'est difficile de savoir C'est difficile de s'y croire… Ici, y'a trop d'âmes
Et il y a les arbres pour s'accrocher à leurs branches en travers Et il y a le marbre pour se coucher dans les étoiles sous la terre
Et puis il y a les fleurs Et puis il y a le solеil Et puis il y a INSTA, la guerre des mеrveilles Que alegría Que alegría Que alegría Que alegría
Est ce que c'est comme ça chez vous aussi? Il y a des règles de cons sanguins?
Est ce que c'est ouvert chez vous aussi? Ou ta gueule tu la fermes bien?
Comme on a blogué les frontières C'est bien plus facile de s'y faire… ici y'a trop d'âmes
Et il y a le marbre pour se coucher à l'endroit sous la terre
Et puis y'a les manèges et des chanteurs formidables qui tourneront les foules en chaleurs tropicales Et des cœurs accrochés à des placements de produits qui flambent et qui s'enflamment quand les marques les réclament On n'y voit plus rien On n'en pense plus rien On n'y voit plus rien On n'en pense plus rien Que alegría Que alegría Que alegría Que alegría
Même si la terre est ronde, j'en n'ai rien à carrer… sa mère Même s'il reste une seconde, je serai la première Contre toute attente, même si la fin nous hante C'est pas la dernière fois que ce sera la fin et comme on n'y sera pas qu'est-ce qu'on s'emmerde? La fin? j'l'emmerde. La fin? j'l'emmerde La fin? j'l'emmerde. La fin? j'l'emmerde La fin? j'l'emmerde. La fin? j'l'emmerde La fin? j'l'emmerde. La fin? j'l'emmerde
Si l'enfer est ici, alors autant s'en faire Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire… un paradis
C'est quand même un cadre idéal, un tableau parfait à poster Sur mon instagram de kéké… mon allégresse Quelle tristesse… que tout s'arrête, que tout s'emballe J'avais encore pas mal de balles à planter en graines de misère Dans la chair de ma mère Pour faire rager ceux qui me suivent Ceux là qui rament à la dérive Dans les courants des réseaux nés de nous penseurs de nos passés, de nous passifs de nos pensées Derrière nos bouilles Quelle tambouille Et y'a les arbres pour s'accrocher à leurs branches au travers Et y'a le marbre pour s'écrouler sous les étoiles sous la terre
Et puis y'a les frontières qui rassurent Et puis y'a les scores, les likes, les mesures Et puis cette la vie qu'on crache et qu'on ravale Et qui s'efface poliment sans nous faire la morale Pour pas nous faire souffler Pour pas nous faire du mal Pour pas nous contrarier Pour pas qu'on perde le fil En plein milieu d'un post amer, quand il Quand il sera demain Et qu'on se dira qu'on est malins avec nos compteurs à copains Amer-cantil Quand il n'y aura plus rien Et qu'on se dira qu'on est malins avec nos compteurs à copains