J’habite une cabane l’autre bord de l’infini Où les esprits des animaux viennent gratter à mon châssis. Depuis que la guerre est perdue, depuis que mon lit est vide, Depuis que le soleil ne se lève plus dans ce pays.
J’entend klaxonner les ambulances, des marteaux qui frappent le ciel. Je sens un vilain tremblement dans les murs de la citadelle. Depuis que je suis indiffèrent, depuis que je m’en fout pas mal. Le temps est lent à passer, je ferme mes yeux et je m’endors.