Une petite plage bleue Pleine de mer et de soleil Une petite plage bleue Et des enfants qui s'émerveillent Une petite plage heureuse Vivante et gaie sous le soleil Une petite plage heureuse Aux airs de paradis partiel Où la mer doucement s'étire juste avant de se retirer Quand le commande la marée Ces cris d'enfant et cette mouette s'accrochant Sur le bas du ciel Ces voiles blanches, cette fête Ce bal à nul autre pareil Cette paix bruyante et profonde des rires Et des jeux de l'été Une petite plage d'or De sable fin sous le soleil Une petite plage encore Et des amants qui s' émerveillent Et cette plage qui se vide A l'heure de midi sonnée Et ces deux amants qui s'attardent Comme sans doute pour fixer Dans le silence qui s'installe autour de leur félicité Comme un moment d'Eternité Comme s'ils ne faisaient que naître Au grand amour fatalité Si le temps avait cessé d'être Toutes pendules arrêtées Et comme écrasés par l'ivresse D'un eldorado révélé Une petite plage nue Sous le ciel bas d'un long hiver Une petite plage nue Pleine de souvenirs d' hier Elle attend patiente et sereine Que revienne un autre été Elle attend patiente et sereine D'autres amants émerveillés Peu lui importe ce qu'adviennent Ces amours qu'elle a bercés Et qui n'ont duré qu'un été Et puis dit-on que le temps passe à la vague Sur le rocher Et puis dit-on que tout s'efface au sable Qui nous vit passer Etale-t'on ces déchirures Devant la nature apaisée Une petite plage rêve Sous le ciel d'un soir d'été Une petite plage rêve Pleine d'étoiles et de clarté Et cette fille qui m'attendait Cachée, blottie dans les rochers Qui sitôt que j'apparaissais S'élançait vite pour danser Et mon cœur s'arrêtait de battre Dans l'éblouissante clarté De ces minutes-éternité Et la mer brûlait sous la lune De cent mille feux allumés Et les étoiles au ciel, superbes Faisaient une fête beauté Son corps tournoyait sous la lune Au bord de l'irréalité Cette fille... c'était toi Cette fille... c'était toi
Composição: Paroles et Musique: Alain Barrière 1975