Dans un fond d’aquarium, une solitude s’isole La solitude d’un homme qui se démène et s’affole Pendant que les gens défilent caressant les couloirs Toi t’es seul sur ton île rêvant d’amour illusoire Les chevaliers de mer risquent gros de leur vie Dans ces lieux balnéaires où tout semble permis Les hippocampes salivent et courtisent ta faiblesse De leurs mains qui dérivent, ils forment les flots de la bassesse
Tel l’amour importun des gars d’eau assoiffés Il y aura toujours quelqu’un pour salir ton plancher L’amour nous pousse, nous saoule est-ce normal ?
Firmament, firmament mélodramatique La terre ressent un malaise chronique Un mal persiste aux alentours enfin pour eux mes plus chers frères C’est sans doute l’action de la décrépitude Emmurés de vapeur, ils transpirent la sueur La sueur de l’amour qu’on regrette au retour Et puis les gens redéfilent maintenant dans leur mémoire Ils seront toujours sur leur île rêvant d’amour illusoire
Tel l’amour importun des gars d’eau assoiffés Il y aura toujours quelqu’un pour salir ton plancher L’amour nous pousse, nous saoule, est-ce normal ? D’être pâture qu’on fait reluire
L’amour, la mort qui nous entraînent Look back it’s right behind you