Je sens encore ce parfum Qui caressait mon enfance L'odeur sucrée des matins Belle et tendre insouciance
Tout me paraissait si grand Les rêves repoussaient les murs Le bonheur était simplement Il faisait si pur
Et j'ai le mal du temps De ces jours disparus Et qui ne seront plus j'ai le mal du temps Des images emmurées Dans les miroirs fêlés par le temps
Je me souviens de ces chants De ces histoires sans poèmes On parlait fort et souvent Saltimbanques et bohême
Mère au regard de candeur Quand tu nous veillais le soir Ton âme battait dans nos coeurs Douce fée de mes nuits noires
Et j'ai le mal du temps De ces jours disparus Et qui ne seront plus j'ai le mal du temps Des images emmurées Dans les miroirs fêlés par le temps
Qui assassine Impassile Implacable machine Obsession Des jours qui passent Et effacent L'enfance... Et ce soir
Et j'ai le mal du temps De ces jours disparus Et qui ne seront plus j'ai le mal du temps Des images emmurées Dans les miroirs fêlés par le temps Et j'ai le mal du temps De ces jours disparus Et qui ne seront plus j'ai le mal du temps Des images emmurées Par le temps