Mardi, le douze tu vois, je suis loin des evening news du cours de l'or en baril des ailes me poussent j'attendrai demain Nova cruz ou même Tambor il qui sait ? dans le ciel d'aôtun astre malin trace ma route vers le fin fond du Brésil et je m'éloigne mais je sais bien que tu m'accompagnes dans cette chasse au destin je vais à Bang-Bang sécher au vent mon cœur humide de ses rêves qui fondent m'échouer à Bang-Bang trouver le temps d'attendre un guide qui n'est pas de ce monde qui sait ? vendredi treize tout me semble si loin le vide, le malaisele pour quoi de l'exil plus rien ne me pèse mon âme est un jardin d'ébènes et d'aloès une jungle, un bidon villeet je m'éloigne pour savoir enfin tout ce qu'on gagne à n'être qu'en chemin je vais à Bang-Bangs écher au vent mon cœur humide de ses rêves qui fondent m'échoer à Bang-Bang trouver le temps d'attendre un guide qui n'est pas de ce monde qui sait ? je sais que rien ne soign eles plaies de l'instinct mon pays de cocagneil est entre deux trains j'avance et je m'éloigne par fois je me souviens d'une tendre compagne devenue ange gardien je vais à Bang-Bangs écher au ventmon cœur humidede ses rêves qui fondent m'échouer à Bang-Bang trouver le temps d'attendre un guide qui n'est pas de ce monde qui sait ?